Terre des oulis, l’art de la réminiscence et du silence
Terre des oublis Roman de Duong Thu Huong Traduit du vietnamien par Phan Huy Duong
Présentation de l’éditrice Alors qu’elle rentre d’une journée en forêt, Miên, une jeune femme du Hameau de la Montagne, situé en plein cœur du Viêtnam, se heurte à un attroupement : l’homme qu’elle avait épousé quatorze ans auparavant, dont la mort comme héros et martyr avait été annoncée depuis longtemps déjà, est revenu. Miên est remariée avec un riche propriétaire terrien, Hoan, qu’elle aime et avec qui elle a un enfant. Bôn, le vétéran communiste, réclame sa femme. Sous la pression de la communauté, Miên, convaincue aussi que là est son devoir, se résout à aller vivre avec son premier mari. Au fil d’une narration éblouissante, la romancière passe de l’un à l’autre des personnages de ce triangle tragique. Miên tente désespérément de se réhabituer à un homme épousé très jeune, physiquement détruit par des années de combats et d’errances dans la jungle, mû par la seule obsession d’engendrer un fils. La jeune femme, nuit après nuit, vit un calvaire. Elle ne peut oublier Hoan qui, résigné, a fui vers la ville où, malgré ses succès commerciaux, il vit un enfer. Plongeant dans le passé de ces trois innocentes victimes, éclairant leurs destinées individuelles par l’évocation d’une société pétrie de principes moraux et politiques, convoquant leur quotidien dans une somptueuse description de sons, d’odeurs et de couleurs, Duong Thu Huong donne véritablement corps à son pays. Terre des oublis, grand roman de l’après-guerre du Viêtnam, est un livre magistral. *
|
Critiques dans la presse Le copyright de ces textes appartient à leur auteur et au journal Le traducteur n’a pas d’autre désir que de présenter aux lecteurs l’avis des auteurs de ces textes sur le roman de DTH. Il pense, ce faisant, faire honneur à tous. * * MadameFigaro, ClemenceBoulouque Le Matricule des anges, Delphine Descaves Le Nouvel Observateur, Frédéric Vitoux Page des libraires, Delphine Moulier Le Figaro Magazine, Manuel Carcassonne Le Magazine Littéraire, Tâm Van Thi Psychologies, Christine Sallès * Note du traducteur Dans certains textes de presse, il est dit que Madame Duong Thu Huong est en résidence surveillée. D’un point de vue strictement juridique, le terme est inexact. En fait elle a constamment deux policiers plantés devant sa demeure ou à ses trousses quand elle se déplace, qui enregistrent tous ses faits et gestes, voire ses conversations. Le pouvoir la prive littéralement de vie privée depuis près de 20 ans. PHD
|